Le mystère Cléopâtre

Institut du monde arabe, Paris

L’intérêt de créer la scénographie d’une exposition à partir d’un sujet que tout le public connaît, est que le visiteur arrive avec un imaginaire fort, chargé de souvenirs, de savoir potentiel, de sensations et de ressentis par rapport au thème.

L’exposition Cléopâtre compose avec cette charge cognitive et émotionnelle avec laquelle le visiteur arrive dans l’exposition.

Il s’agit donc d’accompagner à la fois son imaginaire mais aussi de lui faire découvrir autrement un thème qu’il pense connaître. : donner un nouvel éclairage sur le sujet, casser les idées préconçues et rétablir des vérités, mais aussi décortiquer le mythe et la légende qu’elle est pour nous tous.

En parallèle d’un univers graphique et scientifique, nous développons des ambiances diamétralement opposées faites de grands miroirs et de reflets dans lesquels le visiteur va se perdre, notamment parmi les multiples facettes des représentations du visage de Cléopâtre, comme dans le film « La Dame de Shanghai » d’Orson Welles…

Nous travaillons donc des scénographies de facettes à miroir, comme une sorte de galerie des glaces dans laquelle toutes les images et la multiplicité des visages de Cléopâtre se reflètent et se confondent avec l’image même du visiteur et pour procurer à l’ensemble un univers glamour, indissociable du mythe et mystère Cléopâtre.

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